Après un éprouvant procès qui s'est terminé en juin par son acquittement, Michael Jackson se détend à Dubaï. Le «roi de la pop» y fréquente les princes et fait l'objet de rumeurs selon lesquelles il pourrait s'installer dans l'émirat pétrolier.
A des années-lumière de la créature fragile et tout le temps malade vue pendant son procès, le chanteur de 47 ans a en effet visité plusieurs zones résidentielles luxueuses de Dubaï, capitale ultra-moderne des Emirats. «Il veut en voir plus, il se plaît ici», déclare Mohammed Bin Sulayem, champion de rallye automobile qui se charge de promener la star, avec leur ami commun, Sheikh Abdulla bin Hamad Al Khalifa, fils de l'émir du Bahrein.
Si la presse locale bruisse de spéculations, Mohammed Bin Sulayem n'est pas sûr à 100% que Michael Jackson veuille effectivement s'acheter une maison à Dubaï. «Je suis sûr que des gens lui font des offres. Il ne fait que chercher. J'adorerais qu'il vienne vivre dans cette partie du monde, ou juste qu'il y achète une autre maison».
Et de noter que d'autres stars, le footballeur David Beckham ou le coureur Michael Schumacher, ont déjà acheté à Dubaï. Tout en reconnaissant que «Bambi» est déjà en train d'investir 500 km plus au nord, au Bahrein et que s'il visite, ce n'est peut-être que par curiosité...
Car avant Dubaï, c'est dans le pays de son ami Sheikh Abdulla que Michaël Jackson s'était réfugié après son procès, sans quasiment mettre le nez dehors.
Mais à Dubaï, à la différence du Bahrein, la star a été vue en public, toujours pour des sorties-surprise: il a notamment visité l'une de ces trois îles artificielles en forme de palmier que Dubaï est en train de construire à même la mer pour la somme de 14 milliards de dollars, nouveau paradis pour les très-très riches. Michael Jacskon s'est rendu également sur un autre archipel artificiel comptant 300 îles privées, et a été vu au Hard Rock Cafe ou à l'hôtel Burj al-Arab.
Son ami Bin Sulayem montre également des photos personnelles sur lesquelles on peut voir Michael Jackson avec son classique chapeau et ses lunettes noires, aux côtés de ses hôtes en tenue traditionnelle des pays du Golfe. Et s'attendrit sur la patience et l'humilité de la star, qui reste toujours «un gentleman», bien qu'étant «bombardé» et harcelé par les chasseurs d'autographes et les flashes d'appareils-photos.